Publié dans Politique

Pseudos influenceurs - Désinformation et diffamation comme moyen de subsistance

Publié le jeudi, 06 mars 2025

La désinformation, selon Wikipédia, est « un ensemble de pratiques visant à influencer l’opinion publique en diffusant des informations fausses ou biaisées ». C’est sur ce terrain que certains Malgaches, exilés volontaires, ont choisi de bâtir leur business. 

En effet, depuis quelques années maintenant, certains individus, ayant choisi l’exil pour fuir leurs propres erreurs et non pour des raisons politiques, ont fait de la diffamation et de la désinformation un business particulièrement lucratif. Leur « produit » consiste en des accusations sans fondement, des mensonges éhontés, en utilisant les réseaux sociaux. Leur objectif n’est manifestement pas d’informer, mais surtout, de monnayer leur audience. 

Leurs victimes préférées sont principalement les dirigeants du pays. Des milliers de Malgaches, qui luttent chaque jour pour améliorer la situation du pays, figurent aussi souvent dans la ligne de mire de ces personnes sans scrupules. Des personnes qui pourtant apportent des solutions concrètes, agissent pour le développement et font avancer Madagascar par leur travail et leur engagement. Des personnes qui préfèrent construire plutôt que détruire. 

Pour toucher leur victime, les pseudos influenceurs n’hésitent pas à monter de toutes pièces des récits pour salir ces personnes qui œuvrent réellement pour le bien-être de la société malgache. Leur stratégie repose sur un principe simple, celui d’harceler leurs victimes, et lorsque celles-ci se défendent, accuser de manière encore plus virulente, sans jamais fournir la moindre preuve. 

Ceux qui profitent de ces mensonges agissent en toute impunité, sachant que les conséquences de leurs actions restent limitées, tant qu’ils sont à l’étranger. Il serait peut être temps que la Justice se penche sérieusement sur ces individus et mette fin à cette escroquerie. Le peuple malgache mérite mieux que d’être pris en otage par ces parasites numériques, ces profiteurs de la misère et de la colère. Madagascar doit protéger ses citoyens contre la diffusion de fausses informations qui alimentent la haine et la division. La vérité doit reprendre ses droits, et ceux qui s’enrichissent en exploitant le malheur des autres doivent rendre des comptes.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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